Le Topic des Tests Express

INSIDE , sur PC, PS4 et One, jeu de plateforme trés inspiré, par les créateurs de Limbo.
Je suis tombé dessus par hasard sans savoir ce que c’était, aguiché par la Direction Artistique et l’animation, puis envoûté pendant les quelques petites heures que dure l’aventure.
Pour moi sans aucun doute, une des plus belles expérience vidéoludiques qu’il y ait, minimaliste à souhait, de l’ambiance sonore, à l’histoire, en passant par les menus et la mise en scène, grandiose pourtant. Point de dialogues, il n’y en a pas.
Le jeu est réglé comme du papier à musique, avec un rythme qui vous emporte et une difficulté qui ne vient jamais gâcher l’envoûtement.
Autant le début pourrait sembler conventionnel avec des éléments de plateformers “classiques”, mais au fil de l’aventure, la violence à contre-jour vous torturera, et la noirceur inondera votre tète, et ce jusqu’à la fin, …et quelle fin mes aieux…foncez, foncez, foncez

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Je confirme, un vrai chef-d’œuvre cet Inside.

Je confirme egalement pour Inside. Je l ai commence par depit, je ne savais pas trop quoi jouer, et j avais sincerement pas envie de me refaire Limbo (que j avais adore), enfin un remake ou un limbo-like ne me bottait pas plus que ca.
Et puis en fait, non, c est certes un limbo-like, on incarne un enfant qui marche vers la droite de l ecran, dans un univers sombre (mais y a des couleurs tout de meme), on se fait poursuivre egalement. On retrouve egalement toute la cruaute de Limbo, cet enfant va morfler durant sa tentative d evasion.
Mais ou le titre se demarque, c est par la variete des situations. Limbo etait assez repetitive dans le genre, on refaisait souvent les memes gestes (pousser une caisse, actionner des interrupteurs…) mais ici on n a vraiment moins cette impression de repetition. cela contribute enormement a ne pas faire tomber l’interet dans la progression.
Autre point important, les animations de l enfant et des PNJ sont superbes, vous verrez.
Et comme evoque par Jack, la fin du jeu est bluffante.

Autre jeu don’t j’en avais entendu parler, mais jamais fait, et donc commence hier, et j ai qu une hate c est y retourner après le boulot et les corvees menageres: DOOM (2016).
je connais evidemment la serie, mais je n’en avais jamais fait, jeu PC oblige. La il est jouable a la manette, et c est un enorme kiff. Une action frenetique, une bande son qui transcende les sensations de jeu. Le tout reste un FPS somme toute classique mais c est tellement proper dans la realisation technique, le level design, les graphismes et encore une fois la BO, que le jeu en est excellent.
Alors, pour ceux qui comme moi n’ont jqmqis touché, c est evidemment violent, mais c est surtout d une telle nervosite qu a la fin d un stage, ton palpitant est au taquet, il faut un petit temps pour redescendre (comme quand on joue en VR).

A ce titre, Jack m a fait Remarque qu un DOOM 3 a ete adapte pour la VR, j espere qvoir l occasion d y jouer et de vous faire un retour.

A ceux qui ont aime le premier, South Park L’annale du Destin vaut son pesant de beurre de cacahuetes.

On retrouve le meme humour, tout le temps caca prout et violent a souhait, sauf que cette fois-ci on incarne des super heros au lieu des hobbits et elfes de South Park Le Baton de la Verite.

Le synopsys:
On doit aller sauver ce chat

Il est tres important de bien choisir son personnage, ou plutot de bien choisir sa couleur de peau. Tous les personnages sont a mourir de rire, et c est tres fun a jouer, pour un tour par tour. On manie 4 super heros sur une grille, a affronter des hordes d’ennemis, monstres, pedophiles, pretres, cousins, putes, chats, et autres monstruosites hilarantes. Y a des tonnes de pouvoirs a debloquer un peu de crafting, une dizaine de classes, des secrets caches dans le decor, bref y a de quoi faire. Comptez une petite vingtaine d heures pour le finir, mais y a beaucoup de temps perdu a rigoler du genie satirique de leurs createurs. Ca fait excessivement rire, parfois lourd bien entendu, et ca donne envie de regarder la serie.
Je vous invite serieusement a tester le jeu, voire commencer par le 1er volet (tout aussi bon).

Résumé

Une manière intelligente de traiter du serious game ou jeu éducatif, qui évite de vous imposer une vision du monde avec des scénarios et une morale à gober tout cuit dans le bec.

L’auteur Nicky Case, a ici le mérite de questionner le joueur par l’expérimentation et l’anecdote historique, et permet sous une forme didactique de simulation psychosociale simplifiée, de comprendre, par le biais d’archétypes comportementaux (personnages), les variables autour de la confiance entre les individus dans la vie d’une société.

Le lien vers le jeu (durée moins de 30 min)

Le lien vers ses autres jeux et écrits que je découvre en même temps que vous (son twiter à l’air aussi intéressant)

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J’aime beaucoup ce topic. Passer de l’annale du destin à une forme didactique de simulation psychosociale, c’est beau.

Merci @cocokeefe, c’est typiquement le genre d’expérience courte (non @Abdou) que je recherche. Je testerai ça.


Moi faut que je vous parle de To The Moon, un jeu vidéo indépendant de Kan Gao sorti en 2011. Très peu de gameplay, on n’est pas loin de visual novel mais avec de jolis graphismes en 2D conçus avec RPG Maker. Ca raconte l’histoire de deux médecins, salariés d’une entreprise qui a conçu un moyen d’aller explorer et modifier les souvenirs d’une personne pour lui permettre d’y vivre le rêve de sa vie. Comme l’opération est risquée, elle ne se fait que sur des personnes à l’article de la mort. Les deux médecins vont donc se rendre au chevet de Johnny, mourant (ça ne s’invente pas), qui rêve d’aller sur la lune. On va donc découvrir à rebours la vie de Johnny en revivant des souvenirs-clés. Cette narration elliptique nous oblige à combler les trous, et aborde des thèmes sérieux avec pas mal de finesse et de surprises. C’est drôle (les dialogues entre les deux héros), triste (l’histoire et la magnifique bande originale au piano) et court (4 heures). Bref : que des qualités.

http://freebirdgames.com/fr/to_the_moon/

Et la suite de l’histoire, Finding Paradise, sort le 14 décembre.

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Oui d’ailleurs ci-dessous une photo de Kang Gao en Kangoo:

To The Moon n’a que des bons retours. je ne savais pas par contre que la duree de vie (du jeu) etait aussi courte. ce qui me donne envie de l’essayer (je l ai deja dans mes jeux Steam) il est tout le temps en promo sur Steam pour les interesses.

question: Est-ce que Johnny a un mulet dans le jeu?

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Un petit retour sur Gorogoa, puzzle game brillant édité par Annapurna Interactive – déjà responsable cette année du génial Edith Finch – qui est ici venu financer la fin du développement et la sortie de l’œuvre d’un seul homme, Jason Roberts. Il va s’agir de déplacer des vignettes, au nombre de 4 maximum (carré de 2 vignettes sur 2), comme au taquin à la différence près qu’on va pouvoir se déplacer à l’intérieur même de ces vignettes, en zoomant, dézoomant, en créant des passages d’une vignette à l’autre, en jouant donc sur d’astucieux changements d’échelles. La narration s’inscrit totalement dans le puzzle, tout en poésie, en épousant la mécanique du jeu : la décomposition d’un tableau initial en plusieurs éléments que l’on devra ré-assembler ou superposer, découvrant des fonctions nouvelles et fantastiques à des objets du quotidien, invite le joueur et le héros à réenchanter le réel.

Voilà, c’est beau, c’est doux, c’est malin, c’est reposant, ça dure une heure et ça coûte entre 5€ (iOS) et 15€ (Switch), en passant par 12€ (sur Steam actuellement).

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Ils se font plaisir niveau tarif chez Nintendo !

C’est le même prix de base que sur Steam pour le coup.

Sur Switch, il y a de beaux scandales (Syberia pour 30€ par épisode!), mais les prix alignés sur Steam, je trouve ça correct :slight_smile:

C’est le mobile où ils sont obligés de brader…

Merci pour la précision. J’ai jugé sur l’info partagée sans chercher plus loin.

En effet, sur mobile, le tarif doit être plancher. Ya un côté psychologique sur ce support où la majorité des apps sont à moins de un euro.

C’est vraiment cool les vacances d’hiver pour jouer aux jeux vidéo.

Enterre-moi mon Amour est un serious game de Pierre Corbinais et Florent Maurin, à jouer sur smartphone, inspiré d’un remarquable document publié par Le Monde. Le jeu, comme le reportage, nous invite à suivre, via une conversation WhatsApp, l’exil d’une réfugiée syrienne vers l’Europe. On incarne Majd, le mari de Nour, et on va communiquer et la conseiller via l’application.

C’est à jouer de préférence en mode “temps réel”, dans lequel l’histoire avance à peu près au rythme du voyage (durée accélérée seulement par 3), nous envoyant des notifications dès qu’il y a du nouveau. On pourra ainsi passer de longues heures (dans la vraie vie) sans nouvelles de Nour, réduit à l’impuissance après lui avoir conseillé par exemple une traversée en canot, au point d’espérer un signe de sa part à la moindre notification du smartphone. Et on sera déçu de constater que non, ce n’est pas Nour, mais c’est “seulement” un SMS de Bibiche, votre femme, qui vous rappelle de ne pas oublier d’acheter du PQ en rentrant du boulot. Bref, la suspension subie du jeu génère un suspense qui fonctionne parce que les personnages sont bien écrits (surtout Nour) et parce que le tout semble assez crédible. Et grâce au ton léger et à l’humour de Nour, la conversation laisse assez peu de place au larmoiement, même si certains passages pincent le cœur, au moins pendant la première partie (il y a 19 fins possibles). Le type de narration à choix multiples avec ses embranchements retranscrit la diversité des parcours possibles menant en Europe. Ou juste aux portes de l’Europe.

Parmi les petits bémols, certaines réponses sont difficiles à donner, on manque d’éléments (comment savoir si le prix d’un passeur est “correct” ?), et proposer des choix de réponses parfois exclusivement composés d’emoji, c’est dur pour moi. Et Majd est un peu chiant. Par ailleurs, si le jeu a le mérite d’aborder un sujet sérieux, on a la vision d’UNE réfugiée qui nous ressemble peut-être un peu trop, on sent que ce profil de migrant a été choisi pour que le joueur occidental se sente proche d’elle, ce qui peut donner parfois à cette proposition des airs un peu artificiels qui pourront conduire certains au scepticisme.

Dans l’ensemble c’est quand même un Syrieous game hautement recommandable, sensibiliser le public à cette question des réfugiés syriens en rentrant dans l’intimité d’une histoire, au rang de spectateur quasi-impuissant, et prendre le parti d’en faire un jeu, c’est courageux et assez réussi.

Le prélude est jouable gratuitement sur le site d’Arte et le tout coûte 3,49€ sur iOS ou Android.

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Ghost Recon Wildlands a été joué ici ? C’est bien ? C’est pas bien ?

Ça me donne plutôt envie de rigoler.
Même pas en rêve on me fera “jouer” à ce truc.

Il y a tout un topic dédié, où @vernam t’expliquera pourquoi c’est de la merde.

Je n’y ai pas joué pour ma part, mais le consensus semble plutôt être que le jeu est bien plus sympa en coop qu’en solo.

Voici le topic:

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Apparemment c est pas très realiste Ghost Recon

Edit: ha merde c est pour watchdogs 2 mais c est pareil on est d accord.

Juste pourquoi tu t y interesses @carlopits? C est pas celui ou ils ont sorti une version Predator?

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Il est à 28€ sur le xboxlive et viens de se taper une optimisation pour la One X qui a l’air très sympathique.

Pour autant, si le jeu est naze, je vais pas y mettre mes pesos.

Hilarant cet echange en tout cas ^^

C’est un peu court jeune homme ! Tu voudrais bien être plus explicite ? Parce que je comprends qu’on ne veuille pas jouer à ce genre de jeux, des raisons diverses et variées existent : sujet qui t’est personnel, incapacité à lâcher prise, refus du jeu sur smartphone, xénophobie, etc. Mais alors, l’envie d’en rigoler, je vois pas trop. Les guillemets autour du verbe “jouer” indiquent peut-être que tu penses qu’on n’a pas le droit de faire de ce drame un jeu ?

Afin donc de lever tout éventuel malentendu, ce n’est pas un jeu d’infiltration ou une simulation de navigation maritime hein, c’est juste une aventure dont le mécanisme de choix multiples, comme je l’ai déjà dit, met en lumière la variété des trajectoires, en même temps que la loterie totale que constitue un tel exil. Lisant régulièrement Pierre Corbinais, qui a co-écrit le jeu, et l’ayant entendu en parler dans un podcast de “Silence on joue”, ça a été fait avec le plus grand respect et surtout sans le moindre opportunisme. Le jeu et l’intégralité des textes ont été validés par la journaliste responsable de l’article du Monde et par la jeune Syrienne elle-même sujet principal de ce reportage. Si tu veux tu pourras lire plus de détails sur la conception du jeu dans cet article de Telerama.

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Ha oui @SmileyB…et même que je l’avais lu a l’epoque…merci bcp pour le reminder.

Si tu l’as déjà dans ton backlog je t’invite vraiment à le faire… et à enchaîner avec sa suite, Finding Paradise, qui le surpasse généreusement.

C’est toujours un jeu narratif en jolie 2D dont le gameplay est réduit à la portion congrue (dialoguer, trouver des orbes dans les décors et faire un casse-tête sommaire de temps à autres). Et c’est toujours l’histoire de deux scientifiques, Eva et Neil, chargés d’exaucer les dernières volontés d’un mourant en modifiant ses souvenirs afin de le laisser rendre son dernier souffle l’âme en paix.

Deux nouveaux éléments perturbateurs : 1 - la timeline du voyage dans les souvenirs n’est pas le rebours habituel (et rappellera un film de Nolan). 2 - Le rêve du client n’est pas clairement exprimé, dans cet épisode il ne souhaite pas simplement aller sur la lune, ce qui posera bien des questions à nos deux héros. Ces derniers composent toujours un binôme complémentaire et irrésistible dont l’humour désamorce le tire-larmes potentiel de ce canevas au scénario rebondi. Car derrière ses airs naïfs, l’histoire est bien plus profonde qu’il n’y paraît et elle est surtout racontée avec une délicatesse et une tendresse infinies…

Ce qui force le respect, c’est la science du dosage dont fait preuve l’alchimiste Kan Gao, que ce soit dans les émotions suggérées, dans ses compositions au piano, dans les clins d’œil à son prédécesseur ou encore dans les amusantes références à la pop culture.

Un très grand jeu. Qui coûte à peine une dizaine d’euros sur Steam ou Gog.