C’est un peu court jeune homme ! Tu voudrais bien être plus explicite ? Parce que je comprends qu’on ne veuille pas jouer à ce genre de jeux, des raisons diverses et variées existent : sujet qui t’est personnel, incapacité à lâcher prise, refus du jeu sur smartphone, xénophobie, etc. Mais alors, l’envie d’en rigoler, je vois pas trop. Les guillemets autour du verbe “jouer” indiquent peut-être que tu penses qu’on n’a pas le droit de faire de ce drame un jeu ?
Afin donc de lever tout éventuel malentendu, ce n’est pas un jeu d’infiltration ou une simulation de navigation maritime hein, c’est juste une aventure dont le mécanisme de choix multiples, comme je l’ai déjà dit, met en lumière la variété des trajectoires, en même temps que la loterie totale que constitue un tel exil. Lisant régulièrement Pierre Corbinais, qui a co-écrit le jeu, et l’ayant entendu en parler dans un podcast de “Silence on joue”, ça a été fait avec le plus grand respect et surtout sans le moindre opportunisme. Le jeu et l’intégralité des textes ont été validés par la journaliste responsable de l’article du Monde et par la jeune Syrienne elle-même sujet principal de ce reportage. Si tu veux tu pourras lire plus de détails sur la conception du jeu dans cet article de Telerama.