Le Topic des Tests Express

Oui d’ailleurs ci-dessous une photo de Kang Gao en Kangoo:

To The Moon n’a que des bons retours. je ne savais pas par contre que la duree de vie (du jeu) etait aussi courte. ce qui me donne envie de l’essayer (je l ai deja dans mes jeux Steam) il est tout le temps en promo sur Steam pour les interesses.

question: Est-ce que Johnny a un mulet dans le jeu?

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Un petit retour sur Gorogoa, puzzle game brillant édité par Annapurna Interactive – déjà responsable cette année du génial Edith Finch – qui est ici venu financer la fin du développement et la sortie de l’œuvre d’un seul homme, Jason Roberts. Il va s’agir de déplacer des vignettes, au nombre de 4 maximum (carré de 2 vignettes sur 2), comme au taquin à la différence près qu’on va pouvoir se déplacer à l’intérieur même de ces vignettes, en zoomant, dézoomant, en créant des passages d’une vignette à l’autre, en jouant donc sur d’astucieux changements d’échelles. La narration s’inscrit totalement dans le puzzle, tout en poésie, en épousant la mécanique du jeu : la décomposition d’un tableau initial en plusieurs éléments que l’on devra ré-assembler ou superposer, découvrant des fonctions nouvelles et fantastiques à des objets du quotidien, invite le joueur et le héros à réenchanter le réel.

Voilà, c’est beau, c’est doux, c’est malin, c’est reposant, ça dure une heure et ça coûte entre 5€ (iOS) et 15€ (Switch), en passant par 12€ (sur Steam actuellement).

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Ils se font plaisir niveau tarif chez Nintendo !

C’est le même prix de base que sur Steam pour le coup.

Sur Switch, il y a de beaux scandales (Syberia pour 30€ par épisode!), mais les prix alignés sur Steam, je trouve ça correct :slight_smile:

C’est le mobile où ils sont obligés de brader…

Merci pour la précision. J’ai jugé sur l’info partagée sans chercher plus loin.

En effet, sur mobile, le tarif doit être plancher. Ya un côté psychologique sur ce support où la majorité des apps sont à moins de un euro.

C’est vraiment cool les vacances d’hiver pour jouer aux jeux vidéo.

Enterre-moi mon Amour est un serious game de Pierre Corbinais et Florent Maurin, à jouer sur smartphone, inspiré d’un remarquable document publié par Le Monde. Le jeu, comme le reportage, nous invite à suivre, via une conversation WhatsApp, l’exil d’une réfugiée syrienne vers l’Europe. On incarne Majd, le mari de Nour, et on va communiquer et la conseiller via l’application.

C’est à jouer de préférence en mode “temps réel”, dans lequel l’histoire avance à peu près au rythme du voyage (durée accélérée seulement par 3), nous envoyant des notifications dès qu’il y a du nouveau. On pourra ainsi passer de longues heures (dans la vraie vie) sans nouvelles de Nour, réduit à l’impuissance après lui avoir conseillé par exemple une traversée en canot, au point d’espérer un signe de sa part à la moindre notification du smartphone. Et on sera déçu de constater que non, ce n’est pas Nour, mais c’est “seulement” un SMS de Bibiche, votre femme, qui vous rappelle de ne pas oublier d’acheter du PQ en rentrant du boulot. Bref, la suspension subie du jeu génère un suspense qui fonctionne parce que les personnages sont bien écrits (surtout Nour) et parce que le tout semble assez crédible. Et grâce au ton léger et à l’humour de Nour, la conversation laisse assez peu de place au larmoiement, même si certains passages pincent le cœur, au moins pendant la première partie (il y a 19 fins possibles). Le type de narration à choix multiples avec ses embranchements retranscrit la diversité des parcours possibles menant en Europe. Ou juste aux portes de l’Europe.

Parmi les petits bémols, certaines réponses sont difficiles à donner, on manque d’éléments (comment savoir si le prix d’un passeur est “correct” ?), et proposer des choix de réponses parfois exclusivement composés d’emoji, c’est dur pour moi. Et Majd est un peu chiant. Par ailleurs, si le jeu a le mérite d’aborder un sujet sérieux, on a la vision d’UNE réfugiée qui nous ressemble peut-être un peu trop, on sent que ce profil de migrant a été choisi pour que le joueur occidental se sente proche d’elle, ce qui peut donner parfois à cette proposition des airs un peu artificiels qui pourront conduire certains au scepticisme.

Dans l’ensemble c’est quand même un Syrieous game hautement recommandable, sensibiliser le public à cette question des réfugiés syriens en rentrant dans l’intimité d’une histoire, au rang de spectateur quasi-impuissant, et prendre le parti d’en faire un jeu, c’est courageux et assez réussi.

Le prélude est jouable gratuitement sur le site d’Arte et le tout coûte 3,49€ sur iOS ou Android.

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Ghost Recon Wildlands a été joué ici ? C’est bien ? C’est pas bien ?

Ça me donne plutôt envie de rigoler.
Même pas en rêve on me fera “jouer” à ce truc.

Il y a tout un topic dédié, où @vernam t’expliquera pourquoi c’est de la merde.

Je n’y ai pas joué pour ma part, mais le consensus semble plutôt être que le jeu est bien plus sympa en coop qu’en solo.

Voici le topic:

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Apparemment c est pas très realiste Ghost Recon

Edit: ha merde c est pour watchdogs 2 mais c est pareil on est d accord.

Juste pourquoi tu t y interesses @carlopits? C est pas celui ou ils ont sorti une version Predator?

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Il est à 28€ sur le xboxlive et viens de se taper une optimisation pour la One X qui a l’air très sympathique.

Pour autant, si le jeu est naze, je vais pas y mettre mes pesos.

Hilarant cet echange en tout cas ^^

C’est un peu court jeune homme ! Tu voudrais bien être plus explicite ? Parce que je comprends qu’on ne veuille pas jouer à ce genre de jeux, des raisons diverses et variées existent : sujet qui t’est personnel, incapacité à lâcher prise, refus du jeu sur smartphone, xénophobie, etc. Mais alors, l’envie d’en rigoler, je vois pas trop. Les guillemets autour du verbe “jouer” indiquent peut-être que tu penses qu’on n’a pas le droit de faire de ce drame un jeu ?

Afin donc de lever tout éventuel malentendu, ce n’est pas un jeu d’infiltration ou une simulation de navigation maritime hein, c’est juste une aventure dont le mécanisme de choix multiples, comme je l’ai déjà dit, met en lumière la variété des trajectoires, en même temps que la loterie totale que constitue un tel exil. Lisant régulièrement Pierre Corbinais, qui a co-écrit le jeu, et l’ayant entendu en parler dans un podcast de “Silence on joue”, ça a été fait avec le plus grand respect et surtout sans le moindre opportunisme. Le jeu et l’intégralité des textes ont été validés par la journaliste responsable de l’article du Monde et par la jeune Syrienne elle-même sujet principal de ce reportage. Si tu veux tu pourras lire plus de détails sur la conception du jeu dans cet article de Telerama.

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Ha oui @SmileyB…et même que je l’avais lu a l’epoque…merci bcp pour le reminder.

Si tu l’as déjà dans ton backlog je t’invite vraiment à le faire… et à enchaîner avec sa suite, Finding Paradise, qui le surpasse généreusement.

C’est toujours un jeu narratif en jolie 2D dont le gameplay est réduit à la portion congrue (dialoguer, trouver des orbes dans les décors et faire un casse-tête sommaire de temps à autres). Et c’est toujours l’histoire de deux scientifiques, Eva et Neil, chargés d’exaucer les dernières volontés d’un mourant en modifiant ses souvenirs afin de le laisser rendre son dernier souffle l’âme en paix.

Deux nouveaux éléments perturbateurs : 1 - la timeline du voyage dans les souvenirs n’est pas le rebours habituel (et rappellera un film de Nolan). 2 - Le rêve du client n’est pas clairement exprimé, dans cet épisode il ne souhaite pas simplement aller sur la lune, ce qui posera bien des questions à nos deux héros. Ces derniers composent toujours un binôme complémentaire et irrésistible dont l’humour désamorce le tire-larmes potentiel de ce canevas au scénario rebondi. Car derrière ses airs naïfs, l’histoire est bien plus profonde qu’il n’y paraît et elle est surtout racontée avec une délicatesse et une tendresse infinies…

Ce qui force le respect, c’est la science du dosage dont fait preuve l’alchimiste Kan Gao, que ce soit dans les émotions suggérées, dans ses compositions au piano, dans les clins d’œil à son prédécesseur ou encore dans les amusantes références à la pop culture.

Un très grand jeu. Qui coûte à peine une dizaine d’euros sur Steam ou Gog.

Oui j avais entendu que la suite etait au niveau voire mieux que To The Moon. Merci de ton retour ca donne envie!

D ailleurs sur tes retours j ai commence Goropoa. Je déconseille fortement de le prendre sur Twitch, bien trop cher et surtout la maniabilité est immonde, vaut surement mieux y jouer sur PC ou surtout sur tablette. Un jeu effectivement hyper ingénieux, faut s accrocher, c est souvent bien tordu et un peu frustrant, de quoi balancer la switch a travers le salon :sweat_smile:

Ouais moi j’y ai joué sur tablette, ce qui est mieux qu’à la souris, ce qui est mieux que sur la Switch. Concernant la difficulté, curieusement, alors que mon cerveau n’est pas spécialement fait pour les casse-tête, j’ai jamais bloqué plus de 2-3 minutes sur un puzzle, je devais avoir le bon flow.


Ne suivant pas l’actu JV, j’ignorais que Life Is Strange : Before the Storm était un spin-off confié à un studio américain. Croyant donc faire la saison 2 de Dontnod, j’y ai joué sans a priori, voire même avec un a priori positif. Le jeu fait une croix sur l’intrigue policière (un bon point selon moi) mais aussi sur l’aspect fantastique (un mauvais point) de la saison 1, se concentrant, de façon plus terre à terre, sur l’intimité de Chloé. Nouveauté du gameplay, le défi “Insolence” de Chloé vient remplacer le “rembobinage” de Maxine. S’il reste cohérent avec la caractère de l’héroïne, il se révèle assez aléatoire et donne lieu à des scènes peu crédibles (l’appel à la police dans le bureau du procureur…). Mais là où ça se gâte vraiment, c’est sur la qualité d’écriture qui décline au fil des épisodes. Le squelette narratif est simpliste, les choix cruciaux semblent sans conséquence, le dilemme final fera à peine lever un sourcil et la majorité des personnages ne fait que de la figuration.

J’ai été bien déçu.

J’en retiendrai seulement la restitution d’Arcadia Bay et l’aspect contemplatif du jeu, fidèles à la première saison, quelques scènes réussies (le concert, la partie de JdR) et la répartie cinglante de Chloé. C’est maigre.

Porque? La taille de l’écran?

Tiens, petit retour de mes derniers achats ;

Wolfenstein new machin ;

J’ai finis la campagne, c’était rigolo, ça m’a fait beaucoup pensé au dernier doom dans un autre contexte, le jeux propose ce qu’il vend, du shooter bourrin dans un monde dominé par les Nazi, j’ai beaucoup aimé les possibilités de re-jouabilité du titre, et les différentes approches qu’il propose à une même zone (Bourrin, bourrin moyen, et pas bourrin)

Call of duty

Le dernier jeu micro ondable d’actipognon, j’apprécie qu’ils aient fait un effort sur les graphismes, la campagne américanisé était sympa pour les mini moovie.
J’ai “craqué” parce que je voulais juste un shooter solo - multi (ouais, un de ces jeux console ou tu joue tout seul en ligne) et que le format 15 minute baston occasionnel me conviens.
Plaisir notable, j’ai mis une branlé à un cousin à Noel sur ps4, c’était rigolo.

Cities Skyline

Sim city sous steroid, j’y avais joué à sa sortie, ils s’est sacrément fait buff, c’est bandant les possibilités qu’il offre.
Le prix est abordable, donc si quelqu’un cherche un simulateur un poil plus poussé que la dernière merde polie de EA, foncez la dessus.

Battlefront 2

Non je déconne, j’ai testé la beta, j’ai pas kiffé le gameplay, j’ai vue le tollé que le système monétaire à fait, j’ai rigolé. (Et pleuré intérieurement, parce qu’il y a des gens qui l’ont acheté…)

Trackmania Stadium

Pour le fun, j’ai trop de bon souvenir de Trackmania Nation en salle de TP, mais mon PC portable peine un poil, alors pour 3,4€ je le ressortirai peut être un jour…

Starcraft 2 - Legacy of the void

Parce que je kiffe ce jeux, et que j’aimerais réussir à m’y remettre sérieusement. Les campagnes de SC2 m’ont toujours bluffé, et rien que de voir le sigle Blizzard sur un titre me fait bander.

J’avoue que j’ai perdu la passion et la patience pour les jeux, je suis de plus en plus déçu par ce qui sors (Et le changement de mentalité des éditeurs…), j’ai kiffé jouer à R6 avec la team, mais uniquement parce qu’on jouait ensemble.

Je parlais de la Senseo Switch.

Non en fait je me fiais à l’avis de @louiskanak, l’imaginant jouer à la manette sur la TV. Mais sur l’écran tactile ça doit le faire, je suppose.


Un mot aussi sur Persona 5, le jeu qui m’aura le plus occupé cette année et aussi celui qui m’aura aussi le plus déçu.

Emoustillé par les incroyables trailers et les retours des joueurs ayant fait la version japonaise, j’ai mis trop d’espoirs dans ce jeu. Il est pourtant bourré de qualités : il parle de façon convaincante de la difficulté de la jeunesse japonaise à trouver sa place dans la société, il donne à voir la diversité tokyoïte, ses nombreux personnages sont (presque) tous très attachants (Futaba…), le système de jeu (liens sociaux, personas, combats) est complet et fait sens avec le propos, le scénario est plutôt malin, les écrans de fin de combat sont les plus classes de l’histoire du jeu vidéo, le fil conducteur de l’année scolaire est une bonne idée… ou plutôt une fausse bonne idée : il impose un rythme qui ne tient pas toujours (certains chapitres s’étirent inutilement en longueur) et un dirigisme quasi-total (Morgana qui vous interdit de sortir en vous ordonnant d’aller au lit…). Et ces SMS incessants qui vous répètent incessamment les enjeux de l’intrigue…

Bref, je me suis arrêté après 100 heures de jeu et 5 palaces (il devait m’en rester 2 à faire, je crois), et cette décision m’a beaucoup soulagé.

Ah ok pour Gorogoa. J’ai cru qu’il y avait un souci particulier dans les contrôles, mais après vérification il y a bien l’écran tactile.

Concernant Persona 5, par curiosité, est-ce que tu avais joué aux précédents? Je me souviens avoir apprécié Persona 4 Golden, mais avoir aussi grandement saturé sur la fin, vers 90h de jeu. Je ne pense pas que j’aurais été au bout s’il n’avait pas été sur console portable, pour zombifier les derniers donjons en dormant à moitié sur le trajet du boulot.