Battlefield 1

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Tu pourrais nous communiquer le changelog @Stef6269 ? (start sur le jeu dans le menu de la console et "historiques de mises à jours)

Il nous disent qu’ils ont bossé sur la qualité générale, la stabilité et les performances sont améliorées

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Je suis assez “bluffé” par les maps, que ce soit dans la variété, les décors, le level design, … réellement de l’extra taf. Ils ont placé la barre bien haut là :slight_smile:

Pour ce qui est de l’absence de l’armée française dans le jeu, c’est effectivement un (gros) oubli historique mais personnellement une fois pris dans le jeu je fais même plus attention à l’armée avec laquelle je combat, un DLC résoudra probablement tout celà.

C’est annoncé effectivement, depuis un moment.

Le patch notes :

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Battlefield 1 dépasse les ventes combinées de la première semaine de commercialisation de Battlefield 4 et Battlefield Hardline réunis (ventes UK et uniquement pour les ventes physiques).

Enfin j ai mon jeu apres le déboire du cd volé quand j avais reçu le colis jeudi dernier , un carton rouge à la Fnac car il a fallu un parcours du combattant pour obtenir un échange …
J au joue en mode histoire hier pour m habituer et j ai des frissons ! J arrive bientôt en online quand je suis bien dans la moule du gameplay :_desch::_rdj:

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Moi je fais un petit break pas long mais j’ai assez peu de temps cette semaine et je joue à PES en solo sur mon petit temps libre.

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Je l’ai vu celle la, le jour ou l’un de nous la sort, on va en entendre parler ^^

En même temps 20 kill avec une grenade je fais 12 fois le tour de mon quatrier nu

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Fait gaffe quand même je connais du monde par chez toi… :_hollande:

Bon pour revenir sur le jeu, c’est vraiment l’un es tout meilleurs fps du genre depuis très longtemps, on ne s’en lasse pas… Malgré le fait qu’il manque les escouades digne de ce nom et que certaines maps me plaisent plus ou moins bien.

Toutes les petites choses sonores sur lesquelles ils ont taffé à merveille, on s’y croirait vraiment.
La variété des maps nous force aussi à jouer toutes les classes d’armes et c’est pas plus mal, je me suis même étonné à tenter le sniper sur Sinai.

Je trouve même ce jeu plus immersif et plus teamplay que BF4 qui était déjà une belle tuerie, c’est sûrement l’esprit “premiere guerre” et les quelques atouts comme la grenade gaz qui oblige à foutre le masque etc…
Il se sont pas foutu de notre gueule et je vais sûrement craquer sur un ou 2 DLC…

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J’ai vu depuis la dernière maj, qu’on peut créer depuis le menu principal (en bas à droite) une escouade comme dans le menu R6. C’est sympa ça.

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bon ben y’a pas grande monde sur le site qui joue sur PC dommage :stuck_out_tongue:
je joue sur une communauté avec pas mal de monde si vous êtes intéressés pour nous rejoindre (via teamspeak entre autre) ajoutez mon origin: julien24ja

Un article du Monde que j’ai trouvé bien écrit :

[quote]Battlefield 1, 1914-1918 comme si vous n’y étiez pas

La série de jeux de tir militaires prend la Grande Guerre comme théâtre des actions ; sans poilus, mais avec des chevaux et des zeppelins en feu.

La guerre est une chose trop sérieuse pour être confiée à des développeurs. En 2016, « la der des der » n’est plus le charnier gisant qui pendant quatre ans a ensanglanté l’Europe et traumatisé une génération. C’est, dans le jeu vidéo Battlefield 1, sorti vendredi 21 octobre sur PC, PS4 et Xbox One, un argument marketing d’un titre qui, par ailleurs, n’intègre pas l’armée française, qui sera ajoutée en mars – moyennant un téléchargement payant.

Dans Battlefield 1, la Grande Guerre n’est plus cette guerre de position froide et boueuse où se rencontraient les corps agonisants de soldats de deux fronts opposés. C’est une cour de récréation bondissante où des chars ivres enjambent des tranchées tranquilles où des joueurs jouent à cache-cache.

Et 1914-1918 n’est plus cette pelote de fil de fer de nationalismes énervés, de calculs diplomatiques bellicistes et d’orgueils colonialistes à vif, mais un film hollywoodien où de braves Américains sauvent Amiens, et où des Anglais intrépides grimpent à mains nues sur le toit de zeppelins en flamme.

Battlefield 1 n’est le premier ni de sa série ni de son genre. Mais de Wolfenstein 3D à Medal of Honor, l’innommable de la Shoah et du nazisme avaient fait de la seconde guerre mondiale un terrain de jeu à la fois privilégié et autorisé pour les jeux militaires. Le conflit mondial avait été happé par le cinéma lyrique et spectaculaire d’Il faut sauver le soldat Ryan (de Steven Spielberg, 1998), modèle de Medal of Honor et de Call of Duty. On n’y jouait pas vraiment à la guerre, mais à repousser, fusil en main, le bras armé d’une idéologie infâme. Même ainsi, comme pour s’en excuser, les premiers Call of Duty ornementaient de citations pacifistes les reconstitutions de batailles historiques.

La Grande Guerre, elle, est longtemps restée un intouchable du jeu vidéo. Trop complexe, trop absurde, trop douloureuse. Pas assez manichéenne, aussi, et parfois même, ô comble du cynisme, pas assez cinématographique. 1914-1918 restait le pré carré de la littérature pacifiste – A l’Ouest rien de nouveau (d’Erich Maria Remarque, 1929).

Il y avait bien eu, en 2013, Soldats inconnus : mémoires de la Grande Guerre, d’Ubisoft Montpellier, mais ce jeu mettait en scène non pas des soldats, mais des hommes et des femmes. Non pas dans un jeu de guerre, mais dans un jeu « sur » la guerre – la survie, les familles déchirées, le deuil. D’un côté 1939-1945 la pétaradante, la guerre autorisée, presque encouragée, contre les totalitarismes ; et 1914-1918 l’inacceptable, l’absurde, l’inhumaine.

Battlefield a toujours été de l’école du grand spectacle, l’écrin narratif en moins, la fascination pour les véhicules de guerre en plus. La série ne raconte pas, elle restitue un champ de bataille géant, avec ses fantassins, ses tanks, ses avions, et leurs affrontements graphiques et déséquilibrés, comme une partie d’échecs géante et vivante dans un univers militarisé.

En optant pour le théâtre de la première guerre mondiale, l’éditeur américain Electronic Arts ne fait guère preuve de curiosité historique. Il prend surtout à contre-pied son éternel rival, Activision, et sa série Call of Duty, dont l’évolution vers des conflits futuristes imaginaires est de plus en plus décriée par les joueurs de la première heure. 1914-1918 sert surtout de tapisserie marketing à un jeu qui n’a jamais vraiment quitté ses habitudes.

Les batailles à grande échelle en multijoueur, le cœur de l’expérience, sont toujours aussi épiques, aussi vives, aussi spectaculaires. Tanks et coucous d’époque côtoient des chevaux, des pièces de campagne et des mortiers, dans un amalgame militaire qui tient plus de l’art du cocktail que de la fidélité historique. Du reste, que penser d’un jeu sur la première guerre mondiale qui à aucun moment ne met en scène la moindre espèce de guerre de tranchées ? Finalement, l’absence polémique des poilus méritait d’être pris comme un poli avertissement : Battlefield 1 se contrefiche de son propre sujet.

Qu’en reste-t-il, alors ? Un jeu. Un simple jeu, mais à l’efficacité indéniable. Les différentes cartes où les combats sont menés brillent par leur architecture ludique, du chaos urbain d’Amiens en ruine, et ses lignes de tir obliques, aux toits plats embusqués de la cité orientale de Suez, en passant par les couloirs à angle droit et aux recoins sombres d’un château de Chantilly propice aux guets-apens.

Dans le meilleur des cas, le joueur se grise parfois de la qualité visuelle de la mise en scène – ces chemins boueux et grisâtres, ces nuages de poussière qui s’élèvent à mesure que les missiles tombent et ces champs de bataille dont émergent, minute après minute, obus après obus, des ruines fumantes au milieu desquelles sautillent gaiement des joueurs en costumes de fantassins virtuels. Mais pris dans la frénésie des parties, guerres de territoires capables d’impliquer jusqu’à 64 joueurs simultanément, le cadre historique et l’identité des armées finissent bien vite par disparaître.

Au final, Battlefield 1 appartient à cette race de jeux difficiles à résumer. Sur ses qualités ludiques, il est impeccable : beau, varié, accessible, imprévisible, avec ce petit surplus d’envergure et d’inattendu qui manquent à Call of Duty. En tant que produit culturel, il s’apparente à une mauvaise plaisanterie, à l’écriture inégale, mal jouée, irrespectueuse de son propre sujet historique. S’il est considéré comme le meilleur jeu du moment, il est aussi la preuve que dans une industrie qui n’est culturelle que quand cela l’arrange, il en faut parfois bien peu. Comme film, il aurait été navrant ; comme livre, risible.

Finalement, le plus bel hommage que Battlefield 1 ait rendu aux poilus, c’est peut-être bien de ne pas les avoir mêlés à cette mascarade-là – en attendant la honte d’être rajoutés en téléchargement payant.

Le bulletin scolaire de Pixels

Français : 8/20. Quelques bonnes idées de récit, mais vos dialogues sont mal écrits. Et non, « sale boche » n’est pas une réplique qui mérite d’être répétée cent fois.

Mathématiques : 15/20. On ne peut pas vous le retirer : vous savez faire des calculs savants pour chiffrer la progression dans les parties multijoueur.

Histoire : 5/20. Certes, 1914-1918 ne se résume pas à la France et la Russie ; mais non, on ne peut raconter le conflit en écartant purement et simplement deux des trois pays les plus touchés.

Géographie : 16/20. Beau travail de restitution du conflit dans sa variété géographique, de la Marne aux Alpes italiennes en passant par Suez, Gallipoli et Londres. Mais où est la Russie ?

Anglais : 1/20. Avoir les voix originales par défaut serait le bienvenu. Cela permettrait de pouvoir comprendre les blagues sur l’accent américain d’un personnage.

LV2 : 4/20. A choisir entre avoir les voix anglaises des acteurs principaux et les « vaffanculo » des figurants italiens, on aurait préféré les voix anglaises.

Physique-chimie : 12/20. Poussière, boue, pluie… Vous maîtrisez les éléments, c’est indéniable. Mais les lois de la physique sont les lois : non, on n’escalade pas un zeppelin à 9 000 m d’altitude.

Arts plastiques : 18/20. Un indéniable talent, d’abord de documentation historique sur les armes et les véhicules, ensuite de sculpture de ce monde en ruines. Vos cieux sont parfois un peu trop colorés.

Informatique : 17/20. Quelques légers soucis d’affichage tardif dans le mode campagne. Pour le reste, bravo, la qualité réseau est impeccable, comme l’animation de nombreux détails à l’écran.

Musique : 10/20. Que de grandiloquence… On dirait parfois la bande-son d’une publicité pour l’ouverture d’un compte en banque, faites attention au ridicule.

Moyenne : 10,6/20. Admis en cinquième. Mais attention, vous ne pourrez pas toujours rattraper votre désinvolture par vos talents en dessin et en informatique.[/quote]

Il est assez dur sur certains points mais l’ensemble me semble assez objectif. Des avis?

On n’est clairement pas une communauté PC, le changement de site n’a d’ailleurs pas fait venir beaucoup de nouvelles têtes qu’importe le support.

À nous de faire venir nos potes détendus :wink:

T’as été loin pour le chercher ce test ^^ :scream:

Le mec clash beaucoup le jeu car il n’est pas historiquement fidèle. Le coup des lois de la physique non respectées, m’a tué ! C’est un JV grand public et non un documentaire pour History Channel !

89% sur metacritic (Battlefront n’a que 75% ^^), sans doute le meilleur BF depuis Bad Company.

Je peux te conseiller ce test là par contre:

[quote=“Psebcool, post:279, topic:108”]
T’as été loin pour le chercher ce test ^^ :scream:[/quote]

Le Monde est relativement connu dans le milieu du journalisme, c’était pas bien loin :smirk:

Il est intéressant son avis et très bien écrit effectivement. Ce qu’il dit est parfaitement vrai (sauf pour la bande son, ou je diverge à 500%) mais il oublie surement l’une de choses principales, c’est que Battlefield est un jeu.

Un jeu comme Battlefield se doit de respecter son propre cahier des charges et proposer une expérience faisant lien avec un contexte donné et un feeling dans le gameplay.

Il est clair que le choix de la première guerre mondiale était ardu. Respecter ce qui a fait cette guerre et le gameplay de BF était impossible…

Ils ont fait le choix de nous proposer un Battlefield dans un contexte de WW1 d’un point de vue matériel et environnements…Mais n’ont pas transformé le jeu en WW1…Sans quoi, nous aurions échangé un coup de feu toutes les 30mn…

C’est pourquoi je trouve ce compte rendu orienté uniquement sur le contexte et non sur le jeu en lui même. C’est une orientation respectable car on peut faire le choix d’édcrire un texte selon l’angle que l’on souhaite mais ca rend un compte rendu final un peu biaisé sur la qualité intrinsèque du produit fini, du JEU…10.6/20 pour le meilleur BF sorti à ce jour, soit.

C’est comme si on reprochait à Inglorious Basterds d’être historiquement à côté de la plaque sans mentionner les dialogues exceptionnels de Tarantino, ses plans de folie ou la prestation suffoquante de Waltz…

On ne compte plus les oeuvres qui se sont permis des libertés par rapport à leur contexte de base, je ne vois pas pourquoi on sanctionnerait Battlefield sur ce point la alors qu’on fait l’éloge d’autres pour ce même critère.

L’armée française arrivera pour le DLC “They Shall not pass”

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