Konami a détaillé le fait que PES 2018 était l’épisode le plus vendu depuis 5 ans avec 5.3 Millions de copies vendues toutes plateformes confondues (hors mobile) avec notamment 500.000 copies vendues depuis le dernier trimestre.
Il est donc pas inconvenu de penser que les baisses de prix lui ont fait du bien et que cela a pu aussi correspondre à une lassitude des joueurs FIFA qui auraient pu souhaiter découvrir autre chose après avoir jouer intensément à FIFA 18 durant les premiers mois.
Cela justifie le sens que cela a de sortir 2018 si tôt. Afin de proposer un peu de frais aux joueurs FIFA quelques semaines avant en apéritif. Cela ne les empêchera pas de repasser sur FIFA après mais ca fera des ventes pour PES et qui sait…En séduire certains.
Plus objectivement, ce qui ressort de cette année quand on suit les réseaux sociaux, c’est une lassitude mêlée d’un ras le bol plutôt général concernant l’orientation de FIFA. De gros influenceurs tels que Corentin Chevrey (aka Rocky, champion du monde FIFA 2017) ont massacré le jeu et continuent de le faire. Et PES, bien que toujours marginal se paie le droit d’avoir bonne presse, presque meilleure que celle du concurrent cette année.
Cette année, PES redevient un concurrent sérieux pour la première fois car 2018 a su faire regagner un peu d’intérêt même si tout cela reste encore famélique, notamment en comparaison.
Si PES réussit à choper quelques licences intéressantes, fait peau neuve dans ses interfaces et confirme sur le terrain, Konami pourra se remettre à discuter sérieusement et devenir une “vraie” alternative.