Quelques explications que j’avais déjà proposé sur fifa 17 en pièce jointe à une compilation, peut-être que ça te permettra de voir qu’on est finalement sur la même longueur d’onde.
"Les copains partis sur pc il fallait bien trouver de quoi s’occuper, du coup on se remet à jouer en saison 1v1 où je stagne en moyenne entre la D7 et la D5 (contre futo, impossible de trouver des joueurs fuma…) , et je m’en contente très bien ça évite de tomber sur les pgm qui savent jouer à fifa et pas au foot, on va dire que perso je ne suis ni bon à l’un ni à l’autre ,mais le mélange des deux ça marche bien. Je pense que je n’ai jamais été aussi satisfait de mon jeu que sur fifa 17, une fois qu’on a élaboré une tactique, une compo etc. on joue les yeux fermés ,car les déplacements des joueurs faut le dire, ont vraiment été améliorés cette année. C’est un régal de jouer dans les petits espaces et on peut être offensif sans prendre de risques si on est vigilant en défense hein, la clé c’est de ne jamais se jeter, de ne jamais se précipiter.
Si j’avais un conseil à donner, ce serait de jouer avec au moins un coup d’avance tout le temps, c’est-à-dire garder le ballon en mouvement, avoir des automatismes dans le jeu, une base de passes simples et rapides où on ne se met pas en difficulté et sur laquelle on peut se reposer en fait, car par-dessus cela il faut avoir un œil devant en étant suffisamment relâché dans ce jeu de passes évidentes pour pouvoir être en éveil sur les brèches et appels à exploiter. Ainsi on garde le ballon en mouvement et en sécurité avec ce temps d’avance sur le pressing qui permet de sentir où et quand accélérer le jeu. En défense c’est pareil il faut pousser à la faute et ne pas précipiter les interventions, couvrir les zones avant de jouer l’interception et procéder par élimination des possibilités de l’adversaire. Resserrer l’adversaire progressivement comme un étau est beaucoup plus efficace car on ne subit pas son tempo, on n’est pas dans la réaction ,mais dans l’anticipation, on prend le dessus mentalement et ensuite techniquement ça sera beaucoup plus facile de trouver des espaces ,car s’il est sorti de sa zone de confort il va se précipiter et même un adversaire en futo sera pénalisé.
Voilà j’ai une autre compile solo dans ma botte où j’essayerais encore, à la fois de donner du plaisir et envie de jouer au jeu et aussi essayer de donner quelques conseils utiles si ceux là l’ont été "
Mais aussi :
"Voilà voilà j’avais promis que j’essayerai de donner des conseils et tout mais au lieu de parler de détails et d’astuces techniques je vais plutôt insister sur des bases méthodologiques qui pour moi sont essentielles à un épanouissement footballistique sur ce jeu, que ce soit en solo, en club ou en coop…
Il ne s’agit pas ici de se prendre la tête avec des tactiques ou de se conformer à ce que je vais proposer, mais peut-être qu’en appliquant ces principes de base vous arriverez à prendre plus de plaisir à jouer au foot en fuma sur ce jeu qui en a largement le potentiel quand on le caresse dans le sens du poil.
Précédemment j’ai souligné l’importance dans la construction de garder le ballon en mouvement par des passes simples et rapides dans lesquelles on peut se conforter, avoir un recul nécessaire par rapport au vif. C’est important de se donner la lucidité pour observer le bloc adverse et avoir un temps d’avance sur la défense. Le tout c’est d’éviter le plus possible de se mettre en difficulté, dans la précipitation.
Le facteur clé dans le jeu pour avoir l’avantage c’est en effet de se projeter dans ce que l’on veut réaliser et non être dans la réaction car l’adversaire lui, son intention c’est de deviner les vôtres. Vos décisions, si elles sont prises sur le vif, non seulement le geste sera techniquement risqué mais il aura grande chance d’être téléphoné. Jusque-là j’apprends rien à personne mais voilà, la règle de base c’est d’avoir en tête ce que l’on va faire derrière et d’éviter au possible d’être influencé et oppressé par la défense adverse. Pour ça il faut s’asseoir sur la belle petite passe juteuse qu’on vient de voir, car justement si on vient de la voir c’est qu’il est en général trop tard, l’adversaire l’a forcément vu aussi.
Le but c’est justement de provoquer ce moment où l’on sait ce que l’on va faire à l’avance. Un geste qui aura donc plus de chances d’être précis et dans le bon tempo et donc d’être réussi et efficace. Pas besoin d’être un génie, il suffit juste de procéder par une construction qui garde le ballon en sécurité, où l’on reste dans une zone de confort, où l’on fait tourner, où l’on effectue des passes qui peuvent paraître inutiles mais qui vont nous laisser le temps d’observer et de penser le jeu devant nous et à l’avance (quand on a pas le ballon en club, éviter de demander le ballon si on ne sait pas ce qu’on va en faire avant). La pire chose à faire c’est de procéder un geste après l’autre : on est vite débordé et on ne voit pas les espaces ni les appels ni le timing à adopter et on se fait poutrer.
Savoir à l’avance ce que l’on va faire. Le temps d’avance c’est comme un témoin que l’on passe avec le ballon. Le but pour chaque joueur notamment en club, c’est soit d’en profiter car il a vu une option, soit céder son tour en prenant soin de conserver ce précieux temps en choisissant l’option la plus rapide à exécuter, en première intention, privilégiant la fluidité et la probabilité de réussite du choix. C’est du bon sens de paire avec la discipline dans le positionnement et la conscience du rôle à adopter à chaque poste, une base tactique qui permet d’avoir la maîtrise du jeu.
Avoir en tête ces principes (qui certes nécessitent un peu de patience et de nerfs), donne les clés permettant de prendre du plaisir à jouer au foot en étant au minimum affecté par le pressing, l’endurance absurde et toutes les autres aberrations du jeu. Le seul vrai adversaire qui subsiste ensuite c’est soi-même, c’est penser à garder cette lucidité, ce temps d’avance, jouer au plus simple et vite « sans réfléchir », en effet d’avoir une base stéréotypée qui permet de penser à l’après, d’accélérer, d’improviser au bon endroit au bon moment : ce qui est censé se voir dans la vidéo.
En fuma le seul avantage qu’on a c’est de pouvoir placer la ballon dans des zones autour du joueur à la réception. Avoir anticipé l’action suivante permet la réception dans les meilleurs dispositions car on a déjà pensé à ce qu’on allait faire ensuite. C’est pour ça qu’il est essentiel de se donner les moyens de penser en aval en s’imposant des automatismes en amont. Par ailleurs le fuma est indépendant des trajectoires certes parfaites de l’assistance mais elles sont imposées et réduisent par 10 les possibilités de jeu, de créer du football, donc il faut en tirer parti et non le subir.
Merci d’avoir lu jusqu’au bout, coeur coeur et au plaisir de jouer ensemble !"