Nos amis les bêtes

Un calendrier avec des photos de chattes mouillées, c’est surfait !

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Habiller son animal, de base, je trouve ça con et sans parler du stress que cela peut engendrer pour celui-ci. Si en plus les pauvres doivent supporter des goodies de merde sur DBZ etc… :_horror:

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Je suis entièrement d’accord avec toi, tout comme la sortie de films engendrant des achats/abandons massifs d’une certaine race (ex. Les 101 dalmatiens).
En revanche je crois que certaines races doivent être habillées en hiver, par ex. Les tous petits chiens.

Les chiens et chats sans poils, ou les races africaines oui. Mais ce sont des “manteaux” adaptés à un animal. Ça protège le dos, les flancs mais ça ne les empêche pas de bouger. Là ce sont des trucs où il faut mettre les pattes etc… Une catastrophe pour bouger.

je suis assez d’accord, mais force est de constater que la majorité des gens ne partagent pas notre avis… Il n’y a qu’à voir les regards et les réflexions quand je me promène avec ma fille nue au supermarché.

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Ça m’arrive aussi avec ma mère et ma sœur…

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Aaaahhhh nos amies les bêtes…

La mésange charbonnière… La mésange charbonnière n’est-elle pas un passereau délicat ? Perchée sur sa mangeoire, sa sociabilité et sa gourmandise n’en font-elle pas la cible privilégiée des photographes professionnels et amateurs ? Son chant doux et répétitif ne berce-t-il pas idéalement nos siestes pastorales ? Cette petite boule de plumes, toute ronde, aux couleurs chatoyantes, portée par de sautillantes pattes grêles, n’est-elle pas absolument irrésistible ? Oh que si, et c’est aussi un animal très astucieux, capable, en milieu rural, de se servir d’une aiguille de pin pour déloger des larves ; en milieu urbain, elle a même appris à ouvrir les capsules d’aluminium des bouteilles de lait laissées sur les pas de portes, faisant ainsi preuve d’une intelligence qu’on ne retrouve pas toujours chez nos collègues de travail. Tout ceci est charmant.

Mais d’illustres sociornithologues tels Raymond Héron, Max Eider ou Theodor W. Etourneau ont étudié le comportement de ces mésanges et révélé leur face sombre. Grâce à des années d’observations et des heures d’interviews, ils ont découvert que la saison froide les voyait se balader en meute d’une dizaine d’individus, s’associant parfois à d’autres espèces de passereaux, et organisant des “rondes” autour d’un territoire donné. Au sein de ces bandes règne une hiérarchie féroce basée sur le degré d’agressivité de chacun mais ce comportement grégaire garantit toutefois leur sécurité vis-à-vis de leurs prédateurs – essentiellement des mustélidés – ainsi que la mutualisation du fruit de leur “récolte”, composée essentiellement de graines, de fruits secs et d’insectes…

… mais pas que. Car quand la nourriture vient à manquer, comme souvent en hiver, les mésanges, avec leur petit gilet jaune, expriment une violence tout à fait inattendue. En effet, la nature – perfide – a doté la mésange charbonnière d’un bec terriblement vigoureux, conférant audit cui-cui un rapport poids-puissance qui ferait rougir une Ferrari 612 Scaglietti, lui permettant ainsi de s’attaquer à des oiseaux de sa taille et, dans un accès de folie meurtrière, de leur briser le crâne afin d’en extraire la substantifique moelle. L’appétit aiguisé par le simple hors-d’œuvre que constitue une cervelle de moineau, la mésange, cruelle, trépane également à coups de bec les chauves-souris, une proie facile car endormie à cette période de l’année. Enfin, charognarde, elle se nourrit parfois de la graisse subsistant sous la peau de carcasses abandonnées voire même des tissus adipeux de personnes pendues quand elles ont la chance d’en trouver, comme en Alabama ou en Corrèze.

Etonnant, non ?

Il est d’ailleurs à noter que la mésange charbonnière ne chante pas, non, elle zinzinule, sans doute parce qu’elle est un peu zinzin.

Là encore, comme chez la libellule, son appellation anglaise semble bien plus fidèle à la réalité : outre-Manche elle est surnommée “the Great Zombie Tit”. Mais à y regarder de plus près, on peut douter de l’étymologie réelle de son nom français de “mésange”. Celui-ci ne vient peut-être pas du germain “meisa” qui signifie “menu”, “petit”, comme nous l’apprennent les encyclopédies, mais plutôt de “més-ange”, soit “mauvais ange”, comme une “més-aventure”, comme celle de croiser un jour la route de cet oiseau à la nature démoniaque.

Attention, vidéo interdite aux mineurs :

Le plan final n’est pas sans rappeler la mort de Vitalis dans “Rémi sans famille”, ou encore Di Caprio dans “The Revenant” sauf que non, la mésange ne laisse pas de survivant derrière elle.

Ici, une mésange qu’a charbonné douze bergeronnettes, que du sale mamène :

https://zupimages.net/up/19/13/sfwo.jpg

Sources :

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