Le Finlandais est mort voilĂ trois jours, câest bien triste. (Et sinon jâai commencĂ© Le DĂ©sert des Tartares de Dino Buzzati, ça a lâair chouette.)
Main tenant je vĂ© parler dâEnig Marcheur de Russell Hoban, un roman postapocaplitic.
Dabord 2 cous 2 chat peau Ă lâĂ©ditreuh (Monsieur Tous 1 Louvertur) pour avoir le coup rage de sortir un truc pareil, avec une triple couvretur manifique dent telĂ©e ; et bien sĂ»r au traductreuh Nicolas Richard pour son ganrr travail.
Enig Marcheur raconte lâhistoir dâEnig Marcheur dans un monde futur qui a Ă©tĂ© ravajĂ© par un âGrand Boumâ nuclĂ©Ăšre. Les zhom sont reuvnus Ă lâĂąge de fer, viv de façon grĂ©gair et nomade, parlent bizar, ont perdu lâamer moir du monde de lâĂ©poc dâentend et sont habitĂ©s par des super stissions, des croances mou ventes faites de faons tomes, de zarbes au Queur de la FeurĂ©e, ou encor des Nergies. Ils ont preuh des zombres, du Mallin et des chiens aux yeux jaunes qui grrrrognent et qui veul les gloupser. Ils reconsti tuent leur Histoire par des spec tac de pentins et des chansons. Ossi, ils ne lisent plus, nâĂ©criv plus, sauf Enig qui le jour du nommage de ses 12 ans va ĂȘtre Ăąme nĂ©e Ă fuir sa tribu et partir en rcherchre de vrĂ©ritĂ© dans ce monde 1quiĂ©tant, mistrieux, en tentant dâĂ©crir ses aventurs dans un quarnet.
Il va dvoir rĂ©1venter un langage, le âparlĂ©nigmâ, trĂšs faux nĂ©tique, chenjant, et difficil Ă lire. Au dĂ©but, eum suis demendĂ© si jâallĂ© pas aban donnĂ© au bout de 3 paj, mais avec un peu des forts (les mĂȘmes zefforts quâEnig fait pour Ă©crir), pourpeut quâon y rive Ă comptine huĂ©, on finit par se bituer Ă ce styl oral, qui pouss Ă revoir les tym au logis quâon connaiss avant. Cnâest pas une spĂ©rionce de lectur gras truite : ça met le lectreuh Ă la place dâEnig, en devant dĂ©chiffrĂ© comme Enig doit tatonĂ© Ă la veugle dans son monde de tĂ©nerbres, ça ralenti le lectreuh au ritme de comprension dâEnig. Meum si on con prend pas tout, câest pas grav, on naĂźt comme Enig, dans la gnorance.
Couac il en soit, câest un bouqu1 quâon oubli pas. Ah, et ça aborde les sujets du progrĂšs et de son ilusion, de lâHumanitĂ© et de son Histoir, et de notre rat porc Ă toussa.
Extrait premyĂšr paj :